Les risques psychosociaux au travail : d'une « question de société » à des questions scientifiques. Introduction
In: Travail et emploi, Heft 129, S. 5-10
ISSN: 1775-416X
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In: Travail et emploi, Heft 129, S. 5-10
ISSN: 1775-416X
In: Sociologie du travail, Band 47, Heft 4, S. 533-535
ISSN: 1777-5701
In: Revue économique, Band 56, Heft 2, S. 195
ISSN: 1950-6694
In: Revue française de sociologie, Band 38, Heft 1, S. 5
World Affairs Online
In: Travail et emploi, Heft 113, S. 59-73
ISSN: 1775-416X
In: Sciences humaines: SH, Band 179, Heft 2, S. 3-3
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band n o 163, Heft 3, S. 4-17
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 134, Heft 4, S. 4-21
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 134, Heft 1, S. 4-21
ISSN: 1955-2564
L'informatique comme pratique et comme croyance.
La domestication maîtrise de l'ordinateur par des millions de salariés représente un immense effort d'apprentissage. À partir d'enquêtes statistiques et d'entretiens compréhensifs, on tente d'en décrire les conditions et les conséquences. En raison du renouvellement des matériels et des logiciels, les utilisateurs doivent sans cesse renouveler leurs connaissances et expérimenter. L'apprentissage et l'usage de l'informatique dépendent du degré de proximité à la culture légitime et de la position professionnelle.
Les dispositions à apprendre deviennent centrales dans l'activité professionnelle. L'angoisse de salariés relativement bien payés mais dont la position n'est pas garantie, le malaise causé par une réussite scolaire inférieure au capital culturel hérité ou une réussite professionnelle inférieure au capital scolaire, ont favorisé l'investissement personnel de certains dans l'usage de l'ordinateur. L'apprentissage de l'informatique illustre l'importance dans le fonctionnement des entreprises du capital culturel, comme somme de compétences mais aussi de dispositions. Mais, pour les salariés, détenteurs de ce capital, il en est découlé plus de désillusions que de profits tangibles à cause de la domination du capital culturel par le capital économique. Tirer un bénéfice personnel de l'informatisation n'exige pas seulement des compétences cognitives, mais aussi des dispositions culturelles et un sens du jeu social.
In: Revue économique, Band 48, Heft 5, S. 1115-1143
ISSN: 1950-6694
Résumé
In: Revue économique, Band 48, Heft 5, S. 1115
ISSN: 1950-6694
In: Genèses: sciences sociales et histoire, Band 29, Heft 1, S. 115-118
ISSN: 1776-2944
■ L'enquête par questionnaire Céline Bessière, Frédérique Houseaux: Suivre des enquêteurs - Christian Baude- lot, Michel Gollac: Faire avec - Florence Weber: Relation anonyme et formulaire d'enquête - Alain Desrosières: À quoi sert une enquête: biais, sens et traduction Dans le cadre du séminaire Bonheur et Travail qui a débouché sur une enquête de l'Insee, Céline Bessière et Frédérique Houseaux ont pu «suivre des enquêteurs » et tirer de leurs observations de terrain quelques conclusions sur la production de données statistiques. Une passation mouvementée du questionnaire auprès d'un salarié agricole montre l'importance de la situation d'enquête ainsi que celle des malentendus sur les mots utilisés. Les auteurs proposent de s'appuyer sur ces «ratés» de la relation d'enquête
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 114, Heft 4, S. 54-67
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 114, Heft 1, S. 54-67
ISSN: 1955-2564
Citius, altius, fortius.
Cet article s'appuie sur quelques résultats importants des enquêtes statistiques sur le travail, menées auprès des salariés. Il décrit une évolution majeure du travail, d'après les déclarations de ceux qui le font : son intensification. Le progrès technique et organisationnel ne met pas fin à la pénibilité du travail. L'automatisation de la production ne concerne qu'une fraction limitée des ouvriers et des employés de service. Elle n'élimine pas les interventions manuelles, toujours nécessaires pour la maintenance et la réparation, et elle entraîne de nouvelles nuisances. Une autre cause de la persistance des pénibilités est la multiplication des pressions sur le rythme du travail. Le cumul, par les mêmes salariés, de plusieurs contraintes temporelles est étroitement lié aux transformations de l'organisation de la production. Les entreprises se veulent de plus en plus proches du marché, et éliminent les dispositifs qui préservaient les opérateurs des fluctuations de celui-ci. En même temps, l'activité productive est de plus en plus formalisée et encadrée par des normes. Les variations de la demande ont un impact direct sur la cadence de travail d'un nombre croissant de salariés, mais les contraintes liées à l'organisation industrielle ou bureaucratique progressent aussi. L'accroissement des contraintes temporelles est par lui-même générateur de tension. Il limite aussi les possibilités qu'ont les salariés d'adapter leur travail à la préservation de leur santé et de leur bien-être. Dans le même temps, les entreprises demandent à leurs salariés davantage d'initiative. Elles recherchent une main-d'œuvre mieux formée, et pratiquent des politiques salariales restrictives. Pour concilier les exigences contradictoires, telles qu'autonomie accrue et contraintes plus strictes, les employeurs ont recours à une panoplie de techniques managériales. Les entretiens d'évaluation à la fois rendent réaliste la menace du chômage en fournissant une mesure du travail fait, et renforcent la légitimité des exigences de l'entreprise. Ils sont particulièrement utilisés pour gérer les travailleurs soumis à la fois à la pression du marché et à celle de normes bureaucratiques internes. En revanche, ces situations de forte contrainte limitent le bon fonctionnement des dispositifs participatifs.